Pas d'abonnement

Après Velib' et Autolib', on s'attendait à ce que la Mairie de Paris propose un Scootlib, calqué sur le modèle des services de mobilité urbaine qu'elle avait déjà mis en place avec succès. Mais c'est du secteur privé que la première initiative en la matière est venue. La start-up parisienne Scootlib va donc mettre à la disposition des parisiens des scooters électriques en libre service.

Scootlib sera accessible sans abonnement, ce qui est une innovation de rupture par rapport à Velib' ou Autolib'. Il suffira de réserver son scooter via Internet ou l'application mobile installée sur son smartphone. L'inscription nécessitera toutefois de fournir, avant la première utilisation, copie de la pièce d'identité, de son permis de conduire ou de son brevet de sécurité routière. Il faudra aussi répondre à un questionnaire permettant de déterminer son niveau d'aisance avec ce type de deux roues.

Géolocalisation

L'autre innovation tient dans le système précis de géolocalisation embarqué sur les scooters. Adieu les bornes ! Le scooter pourra être pris et laissé partout, et sera localisable à deux mètres près par l'application. « Nous fonctionnons sur le principe du libre-service intégral. Il n'y aura pas de stations, l'usager pourra restituer le scooter à l'endroit précis qu'il le désire », a expliqué Bertrand Fleurose, co-fondateur de Cityscoot. La location, qui coûtera 3 euros les 15 minutes, prendra fin quand l'utilisateur aura remis le casque dans le logement situé sous le siège.

Jusqu'en novembre, il ne sera possible de prendre et de laisser un scooter que dans les 9 zones définies. Ensuite, le scooter pourra être pris et laissé n'importe où dans Paris.