Chine, Hop! : ATR affronte de très forts vents contraires fin 2018

ATR Chine Hop!

L'ouverture du marché chinois se fait attendre pour ATR. Et Hop! a claqué la porte au constructeur franco-italien de turbopropulseurs, lui préférant des jets plus gourmands en kérosène.

Publié le 11-12-2018 par Michel Cabirol

C'est raté pour ATR pour cette année. Le constructeur franco-italien de turbopropulseurs régionaux, qui dispose pourtant de solides déclarations d'intention auprès de clients chinois, ne pourra pas cette année finaliser la vente de ses appareils ATR 42-600. Lors de la visite vendredi en France du vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua, qui a été reçu par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, les Chinois n'ont pas voulu prendre d'engagements sur la certification des ATR, selon des sources françaises. D'ailleurs, ce dossier n'a d'ailleurs pas été intégré à la déclaration finale franco-chinoise.

Pourquoi ? Parce que l'Europe et la Chine se livrent une guerre sur la certification des matériels aéronautiques, qui prend en autre en otage le constructeur basé à Toulouse. Pourtant, la demande de certification d'ATR a été "acceptée" par la Chine, avait expliqué en juin dernier l'ancien président exécutif d'ATR, Christian Scherer. Un casse-tête chinois pour ATR, qui comptait obtenir avant l'été une autorisation de Pékin avant la fin de l'année. "La Chine reste une nouvelle frontière à percer pour ATR", avait rappelé l'ex-patron d'ATR.

Otage d'une négociation entre la Chine et l'UE

Dans le cadre du projet de partenariat UE-Chine dans le domaine de la sécurité de l'aviation, l'Administration de l'aviation civile de Chine (CAAC) et l'Agence européenne de la sécurité aérienne sont en train de négocier difficilement un accord de reconnaissance mutuelle des certifications aéronautique

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