Chars contre caoutchouc, la Chine fait du troc pour vendre ses armes en Asie

La chine renforce ses defenses a la frontiere nord-coreenne

Les industriels chinois sont capables d'échanger des chars d'assaut contre du caoutchouc, du pétrole et ds minerais. Reportage au salon Défense et Sécurité de Bangkok.

Publié le 16-11-2017 par Lionel de Coninck, à Bangkok

La Thaïlande est d'humeur dépensière. Le budget de la défense augmente de près de 5% tous les ans depuis la prise du pouvoir par l'armée en 2014, et devrait atteindre cette année 7,7% du budget de l'Etat. Mais la Thaïlande n'est pas un cas isolé. En constante croissance depuis 2012,  le marché en Asie et en Océanie représente désormais 43% du commerce mondial des armes. Alors, dans les allées du salon Défense & Sécurité de Bangkok, qui s'est déroulé du 6 au 9 novembre, les industriels de l'armement venus du monde entier, exposent leurs produits aux yeux gourmands des généraux thaïs, vietnamiens, philippins ou malaisiens.

La France, elle, dispose d'un sobre pavillon, ou sont représentés quelques uns des champions tricolores des ventes d'armes, Thales, Nexter ou MBDA. Ici, toute l'industrie "espère bénéficier de la forte demande liée au réarmement naval en Asie du Sud et du Sud-est", selon un vendeur Français présent à ce salon. A moyen terme, "tous les pays de la région veulent développer et moderniser leur flotte de surface et voir créer ex-nihilo leur sous-marinade" affirme un responsable du GICAN, le groupement des industries de construction et activités navales françaises.

La Chine fait "du troc"

Mais face aux mastodontes américains et russes, difficile pour les groupes français de se faire une place. D'autant qu'un nouveau venu, la Chine, rafle quasiment tous les marchés. Elle vient d'ailleurs de vendre à la Thaïlande trois sous-marins à propulsion Diesel S26T pour un mon

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