Une hémorragie ?

Chacun des départs à la direction de Renault-Nissan prend des allures dramatiques, puisque c'est au plus haut de l'échelle qu'ils ont lieu. Le constructeur avait perdu l'an dernier son numéro 2. Ce fut ensuite au tour de Johann de Nysschen de quitter la direction d'Infiniti pour celle de Cadillac. C'est maintenant au tour du remplaçant de ce dernier, Andy Palmer, également directeur du plan produit de Nissan, d'abandonner le groupe pour rejoindre Aston Martin.

Pour remplacer Palmer, qui avait commencé sa carrière comme simple apprenti chez Rover, Carlos Ghosn a choisi Philippe Klein, le directeur Produits et Programmes de Renault.

Des changements en cascade

Cette nomination va sans doute favoriser les synergies entre les deux marques et permettre une amélioration de la productivité et des gains par la mise en commun de process et de services, puisque Klein connaît mieux que personne les deux entreprises. Mais le problème est qu'il faut le remplacer.

Cette tâche revient à Bruno Ancelin, jusqu'à présent directeur de Renault en Russie. Pour remplacer  Bruno Ancelin en Russie, on a fait appel à Jean-Christophe Kugler, directeur de la zone Europe et Méditerranée de Renault. Même dans la gouvernance, on applique le nouveau slogan de la marque à la lettre chez Renault : « Drive the change ».