CGG fixé sur son sort le 1er décembre

CGG fixé sur son sort le 1er décembre

Le 1er décembre prochain, le groupe français de géosciences CGG devrait y voir plus clair concernant son avenir. C'est ce jour-là que le tribunal de commerce de Paris rendra son jugement sur le plan de redressement.

Publié le 21-11-2017 par Bertrand Dampierre

Le recours étudié par la même occasion

 

Derniers jours de flou total pour le groupe de géosciences CGG, qui devrait être davantage fixé sur son avenir le mois prochain. Alors que, la semaine passée, les actionnaires de l'entreprise française dédiée à l'exploration de sous-sols ont voté à hauteur de 91 % le plan de redressement de la firme, qui vise à lever 500 millions de dollars et à réduire sa dette, il a été annoncé lors d'une audience se tenant hier au tribunal de commerce de Paris que ce dernier rendrait son jugement sur ce plan le 1er décembre prochain.

Plus précisément, lors de cette nouvelle audience, le « recours de certains porteurs d'Océanes » à l'encontre du plan de restructuration sera particulièrement étudié. Ces derniers considèrent que le plan proposé par CGG, aussi connu sous le nom de Compagnie générale de géophysique-Veritas, « privilégie indûment les détenteurs de high yield », qui pourraient toucher jusqu'à 3,3 fois plus d'actions qu'eux en moyenne.

 

De nouvelles données dévoilées

 

C'est en juin dernier, après plusieurs trimestres difficiles, que le groupe, fondé en 1931 et actuellement dirigé par Jean-Georges Malcor, avait décidé de lancer une procédure de sauvegarde. En attendant que le jugement soit rendu le 1er décembre prochain, celui qui s'impose comme étant l'un des acteurs mondiaux incontournables de la géoscience continue de se montrer actif.

Ainsi, pas plus tard que ce matin, le groupe parapétrolier a annoncé la mise à disposition des compagnies pétrolières de plus de 35 000 km² de données et d'images sismiques. Dans le détail, ce sont les résultats de son étude menée dans « le secteur septentrional norvégien de la mer du Nord » qui viennent d'être dévoilés pour ses clients. De quoi prouver que la firme française, qui emploie à ce jour près de 5 400 collaborateurs répartis aux quatre coins de la planète, n'a pas encore dit son dernier mot et entend bien rester un acteur de référence dans le secteur des géosciences.

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