CGG engage un vaste plan de restructuration

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Confronté à des prévisions catastrophiques, le parapétrolier envisage 1000 suppressions de postes, tout en accélérant son recentrage vers des marchés de niche.

Publié le 04-08-2014 par Guilhem Baier

Suppressions de postes chez CGG

 

En seulement 2 ans, l'action de CGG a perdu près de 70%, mais tutoie désormais un niveau historiquement bas depuis 2004. Une situation imputable à l'annonce par Jean-Georges Malcor, le directeur général du parapétrolier, d'une année 2014 particulièrement noire. Dans une conjoncture économique morose, le spécialiste des équipements géophysiques pour l'industrie pétrolière a notamment enregistré une perte nette de 325 millions de dollars entre avril et juin, contre un bénéfice de 36 millions sur la même période en 2013. Jean-Georges Malcor souligne la réduction des budgets prospection des supermajors pétrolières, dont dépend 60% du chiffre d'affaires du leader de l'exploration sismique. Dans ces conditions, CGG envisage 1000 suppressions de postes, soit 10% de ses effectifs, d'ici à la fin de l'année. En parallèle, le parapétrolier prévoit d'engager 200 collaborateurs au sein de son pôle "Géologie, géophysique et réservoir", à la santé financière prometteuse.

 

 

CGG : recentrage stratégique

 

Ces suppressions de postes s'articuleront principalement autour de fermetures de 3 sites : au Venezuela, au Nigeria ainsi qu'en Norvège. Le parapétrolier va également réduire sa flotte de 18 à 13 navires sismiques à l'horizon 2015, sans oublier la cession de ses contrats terrestres nord-américains à son concurrent Geokinetics. Autant de décisions difficiles consenties dans l'espoir d'un rebond en 2016, grâce à un recentrage sur l'ingénierie géologique et les marchés de niche, dans des régions stratégiques à l'instar du Moyen-Orient.

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