CGG autorisé à avoir recours à un mandataire

CGG autorisé à avoir recours à un mandataire

En prévision d'une année 2017 difficile, le groupe français de services parapétroliers CGG a annoncé ce lundi avoir reçu l'accord de ses créanciers pour recourir à un mandataire afin de restructurer sa dette.

Publié le 20-02-2017 par Bertrand Dampierre

Un feu vert indispensable pour la suite


Redoutant une année 2017 compliquée sur le plan financier, CGG, l'entreprise française spécialisée dans l'exploration du sous-sol, avait fait savoir dès le mois de janvier dernier qu'elle avait l'intention de recourir à un mandataire afin de restructurer sa dette de façon amiable, sans pour autant se mettre en situation de défaut de paiement. Dans cette logique, le groupe de services parapétroliers avait besoin du feu vert de ses créanciers ainsi que de ses porteurs d'obligations pour faire nommer un mandataire ad hoc, ayant pour mission d'assister CGG dans sa restructuration financière. C'est désormais chose acquise. L'entreprise a annoncé ce lundi avoir obtenu l'aval de la majorité requise de ses créanciers. À l'heure actuelle, seuls les porteurs d'obligations à échéance 2017 n'ont pas encore approuvé la proposition de la firme, qui leur accorde un délai supplémentaire pour changer d'avis. La date limite est fixée à ce mercredi 22 février, 17 h heure de New York (23 h à Paris).


Un secteur pétrolier globalement en difficulté


L'accord obtenu par le groupe dirigé par Jean-Georges Malcor concerne à la fois un prêt de 342 millions de dollars souscrit par sa filiale aux États-Unis et ses obligations émises à échéances 2020, 2021 et 2022. Un tel virage intervient alors que le secteur pétrolier dans sa globalité vit une année difficile. En cause, la chute des prix de l'or noir fin 2014 qui se poursuit encore aujourd'hui et qui fait souffrir les entreprises de ce marché, comme en attestent leurs bilans financiers. Plus précisément, CGG, anciennement baptisée Compagnie générale de géophysique-Veritas, cherche aujourd'hui à alléger une dette qui dépassait 2,3 milliards de dollars fin 2016. « L'objectif de cette restructuration serait de permettre de doter l'entreprise d'un niveau d'endettement et de charges financières substantiellement réduits et durablement adaptés au volume d'activités », a précisé le groupe français de services parapétroliers dans un communiqué.

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