CGG a restructuré sa dette

CGG a restructuré sa dette

CGG a achevé son plan de restructuration financière et ramené son endettement à 1,2 milliard de dollars.

Publié le 22-02-2018 par Guilhem Baier

Mission accomplie

 

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi matin, le groupe parapétrolier français CGG a annoncé avoir achevé la réalisation de son plan de restructuration financière. « Aujourd'hui marque la fin de la restructuration financière entamée il y a un peu plus d'un an », a déclaré dans le communiqué Jean-Georges Malcor, directeur général de CGG.

Avant la mise en oeuvre de ce plan, la dette du groupe atteignait environ 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros). Dans un contexte particulièrement difficile de crise pétrolière, un tel endettement commençait à mettre en péril la pérennité de l'entreprise.

C'est pourquoi ce plan reposait sur une opération de conversion massive de la dette en actions, assortie d'une augmentation de capital, qui a permis à la compagnie spécialisée dans les géosciences au service de l'exploration pétrolière de lever 112 millions d'euros au début de ce mois de février.


Une structure assainie

 

Comme toutes les entreprises du secteur parapétrolier, CGG a particulièrement souffert de la crise initiée par la chute des cours du pétrole brut qui a commencé voici trois ans. Cette crise avait notamment eu pour conséquence la réduction des dépenses d'exploration menées par les compagnies, ce qui avait affecté CGG de plein fouet. En effet, les 6 000 collaborateurs de CGG effectuent pour les entreprises de l'industrie pétrolière des analyses du sous-sol dans le but d'y détecter des gisements potentiels d'hydrocarbures.

« A l'issue de l'ensemble de ces opérations prévues par le plan de restructuration financière, CGG bénéficie désormais d'une situation de bilan assainie avec un niveau de dette financière brute ramené à environ 1,2 milliard de dollars et un ratio de dette financière nette/ Ebitda 2017 estimé à moins de deux, immédiatement après la finalisation des opérations prévues », a indiqué Jean-Georges Malcor.

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