Bruxelles appelle à modifier « d'urgence » le marché européen de l'électricité
Dépassé par la flambée des cours de l'électricité, eux-mêmes dopés par l'explosion des cours du gaz du fait de la guerre en Ukraine notamment, l'exécutif bruxellois appelle à une modification structurelle du marché européen de l'énergie. Mais si une telle réforme pourrait soulager la crise, elle ne suffira pas à la résoudre, tant ses causes sont multiples.
Publié le 30-08-2022 par Marine Godelier
Alors que les cours de l'électricité continuent de flamber en Europe, atteignant des niveaux inimaginables il y a encore quelques mois, la question revient sur la table : le marché interconnecté de l'énergie entre les Vingt-Sept aggrave-t-il la crise en cours ?
Pour le gouvernement français, qui n'a d'ailleurs jamais vraiment adhéré à ce système, c'est bien là que se trouve l'origine de l'embrasement, du moins dans l'Hexagone. Et pour cause, son fonctionnement créerait un couplage artificiel entre les cours du gaz, qui explosent partout dans le monde depuis plus d'un an, et ceux des électrons, y compris dans les pays où le courant provient moins des hydrocarbures que du nucléaire ou de l'hydraulique.
Face à ce constat, la Commission européenne elle-même, pourtant à l'origine de la libéralisation de ce marché, ne semble plus convaincue de son bien-fondé. « La flambée des prix [...] montre clairement les limites de [son] fonctionnement actuel », a fait valoir lundi sa présidente, Ursula Von Der Leyen. Même le chancelier allemand, Olaf Scholz (SPD), dont le pays dépend largement du gaz pour produire l'électricité, a plaidé ces derniers jours pour une modification substantielle du système, qui « ne peut pas être décrit comme fonctionnel s'il conduit à des prix aussi élevés ».
Résultat : une « intervention d'urgence » et une « réforme structurelle du marché de l'électricité » sont désormais inscrites à l'agenda, avec une réunion des ministres de l'Energie prévue à Prague le 9 sept
Les dernières actualités
Publié le 03/05/2024 à 10:42:21
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque « intolérable » contre les membres d'un de ses partis politiquesPublié le 03/05/2024 à 10:42:21
Séoul accuse la Corée du Nord de préparer des attaques « terroristes » contre ses ambassadesPublié le 03/05/2024 à 10:42:17
Coup dur pour Alstom : Siemens rafle le marché des premiers TGV américainsPublié le 03/05/2024 à 10:42:16
Climat : TotalEnergies renonce à faire appel dans son procès contre GreenpeacePublié le 03/05/2024 à 10:42:08
Accord sur la fin des centrales à charbon du G7 : un coup d'épée dans l'eau pour le climat ?Publié le 03/05/2024 à 10:42:08
En France, le second souffle de l'éolien en merPublié le 03/05/2024 à 10:42:07
Assurabilité des communes : la question de la couverture du risque « émeutes » n'est toujours pas tranchéePublié le 03/05/2024 à 10:42:03
Collectivités locales : les pistes d'Eric Woerth sur la décentralisationPublié le 03/05/2024 à 10:41:55
La SNCF priée de justifier l'intérêt des aménagements ferroviaires au sud de BordeauxPublié le 02/05/2024 à 10:42:31
Microsoft va investir des sommes gigantesques dans l'IA et le cloud en Asie du Sud-EstPublié le 02/05/2024 à 10:42:27
E-commerce : les sites chinois comme Shein ou Temu font de l'ombre aux plateformes européennes de commerce en lignePublié le 02/05/2024 à 10:42:23
Japon : la faiblesse du yen fait le bonheur des touristesPublié le 02/05/2024 à 10:42:19
Crise de l'agriculture : réunion cruciale entre Emmanuel Macron et les syndicats agricolesPublié le 02/05/2024 à 10:42:15
Malgré le rebond de l'inflation, la Fed maintient ses taux échangés et écarte une haussePublié le 02/05/2024 à 10:42:11
Le système de santé français en quête de remèdesPublié le 02/05/2024 à 10:42:10
Malgré la chute des ventes de Dacia, Renault progresse plus vite que Stellantis en FrancePublié le 02/05/2024 à 10:42:06
Sous-marins : les 13 campagnes à l'exportation de Naval GroupPublié le 02/05/2024 à 10:42:02
Investissements étrangers : la France reste championne d’Europe de l’attractivité économiquePublié le 02/05/2024 à 10:41:55
Construction en bois : comment la France veut rattraper son retard en 2030