Brexit : le plan de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) face à un "no deal"

Ardian veut vendre sa part dans l'aeroport de luton

L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a déjà anticipé l'éventualité d'un "no deal" entre l'UE et le Royaume-Uni. Elle a commencé à certifier les 700 entreprises britanniques qui en auraient besoin pour continuer de travailler avec des entreprises européennes.

Publié le 10-12-2018 par Fabrice Gliszczynski

Alors que les députés britanniques se prononceront mardi soir sur le "Traité de retrait" de l'Union européenne négocié avec Bruxelles, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) s'est préparée à une sortie du Royaume-Uni sans accord ("no deal"). Elle a même déjà trouvé une solution pour le secteur aéronautique pour la quasi-totalité des problèmes qu'engendrerait une telle situation.

"Nous sommes préparés au pire et nous avons des solutions pour 90% des sujets", a déclaré la semaine dernière Patrick Ky, le directeur général de l'AESA, lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).

Si aucun accord sur le Brexit n'est trouvé, le Royaume-Uni deviendrait de facto un pays tiers. Aujourd'hui certifiées par les autorités britanniques, toutes les entreprises d'outre-Manche fournissant un service aux opérateurs de l'UE devront par conséquent l'être par l'AESA. Ce sera par exemple le cas de producteurs de pièces détachées, d'entreprises de formation ou encore des ateliers de maintenance britanniques qui s'occupent des avions de compagnies de l'UE qui atterrissent en Grande-Bretagne.

700 entreprises britanniques à certifier

La tâche est d'autant plus compliquée qu'il y a environ 900 entreprises britanniques qui fournissent des services à des entreprises européennes, dont 700 auront besoin d'un agrément de l'AESA pour continuer leur activité en cas de "no deal".

Pour éviter de devoir les certifier en urgence dans

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités