Brexit and the City

Villers

La sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (Brexit) menacerait la City et offrirait de réelles opportunités pour les places financières en zone euro. La France pourrait en profiter pour demander le retour de ses banquiers formés sur les bancs de l'université française et qui ont largement participé au développement de la City.

Publié le 13-06-2016 par Stéphanie Villers

Avant même les résultats du référendum sur le Brexit, le ralentissement économique se confirme en Grande-Bretagne. Le taux de croissance du PIB atteint 0,4% au premier trimestre 2016 par rapport aux trois derniers mois de l'année précédente - soit son plus bas niveau depuis 2013. Vu du continent, il est difficile d'envisager la victoire du retrait de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne. Cependant, les incertitudes qui entourent l'issue du vote inquiètent. Le nombre d'indécis limite le caractère prédictif des sondages. Pour le FMI, le Brexit ne serait sans conséquences pour l'économie britannique. Le manque à gagner pour la croissance du PIB britannique serait de 1,5% à 9,5%. Et Christine Lagarde, la directrice générale de l'Institution, de préciser qu'un vote en faveur d'une sortie pourrait déclencher "une réaction adverse du marché à court terme", et qu'un tel résultat engendrerait "des coûts à long terme".

La City, au premier rang mondial des places financières

Les britanniques se disent pragmatiques. Ils le sont la plupart du temps. Pour autant, le référendum sur le Brexit semble mettre davantage leur excentricité en exergue. Quelle idée de vouloir se détacher de l'Union européenne (UE)? Rappelons qu'au-delà des accords commerciaux qui ont intensifié les échanges des biens et des services pour l'ensemble des pays membres de l'UE, l'avènement de l'euro a été un événement déterminant pour le développement de la place financière de Londres. Un « win win » deal en quelque

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