Qualifié de « rêve dans le ciel » par Boeing, le 787 Dreamliner lancé au début des années 2000 peut accueillir entre 210 et 330 passagers. De plus, sa consommation de carburant est de 20 à 25 % moins élevée que celle des bicouloirs tandis que ses émissions de carbone sont réduites de 20 à 25 %. Enfin, son empreinte sonore est inférieure de 60 % à celle de ses concurrents. Diverses entreprises l'ont adopté : Safran, Michelin, Thales... Mais en dépit de ces divers atouts, les livraisons de Dreamliner sont suspendues depuis mai et ne devraient pas reprendre avant octobre.

Un défaut de fabrication

Selon le Wall Street Journal, Boeing aurait proposé une inspection avec contrôles ciblés afin d'accélérer la reprise des livraisons. Mais la FAA (fédération de l'aviation américaine) a expliqué qu'elle ne délivrera d'autorisation que lorsque ses experts seront totalement satisfaits des contrôles effectués sur les appareils concernés. Au mois de juillet, l'organisme avait expliqué que certains appareils en attente de livraison avaient un défaut de fabrication. Dave Calhoun (directeur général de Boeing) avait lui indiqué qu'il y avait 100 Dreamliner en stock et que moins de la moitié de ces appareils serait livrée avant la fin de l'année en cours. Entre les déboires du 737 MAX, la crise sanitaire et économique et les problèmes en lien avec les Dreamliner, les finances de Boeing sont mises à mal...