Boeing 737 MAX : "C'est un choc important, mais pas létal, pour la supply chain française" (Gifas)

Boeing 737 MAX, cloués au sol, Seattle, Washington, Etats-Unis,

Selon le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), "il n'y a pas, globalement, au niveau général de la chaîne de fournisseurs, de risque existentiel". Néanmoins, une trentaine de PME françaises sont significativement touchées.

Publié le 10-01-2020 par Fabrice Gliszczynski

Le désastre du B737 MAX touche les entreprises françaises.

"Un certain nombre de sous-traitants français de Boeing commencent soit à s'inquiéter, soit à souffrir" de l'arrêt de la production de l'avion, a déclaré ce jeudi Eric Trappier, le président du Gifas, (groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), lors de la présentation de ses voeux à la presse.

Dix mois après la suspension des vols de l'avion, l'arrêt en janvier de la production fragilise une trentaine de PME françaises, a précisé Christophe Cador, le président du comité Aero-PME du Gifas.

"Nous avons fait une enquête cet automne auprès de nos 200 PME et 50% nous ont dit être impactées par le 737 MAX  dans des proportions très variables. Puis, une fois la suspension de la production de l'appareil annoncée en décembre, trente entreprises sont revenues vers nous pour nous préciser des problèmes significatifs ou très significatifs, a expliqué Christophe Cador. "Ces cas spécifiques peuvent conduire à des mesures de chômage partiel, ou plus en fonction de l'évolution des dossiers, et le Gifas sera à leurs côtés pour trouver des solutions", a-t-il ajouté.

Les entreprises concernées sont spécialisées dans la production de pièces de moteurs pour CFM international, l'unique fabriquant de moteurs du 737 MAX, détenu à 50-50 par General Electric et le groupe Safran. Ce dernier, a indiqué en décembre qu'il réduirait fortement la production de moteurs sans l'arrêter.

Lire aussi : Safran impacté par l'arrêt d

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités