Au troisième trimestre, le constructeur automobile a enregistré un bénéfice avant impôts de 2,46 milliards d'euros, en hausse de 9,6 % à périodes comparables. Les recettes du groupe atteignent quant à elles 26,29 milliards d'euros, en baisse de 1,4 %. Le constructeur voit par ailleurs son bénéfice net progresser de 17,4 %, à 1,82 milliards d'euros. Toutefois, son bénéfice avant intérêts et impôts perd 15,9 %, atteignant 1,92 milliards d'euros.

Sur son activité automobile, la marge d'exploitation atteint 6,7 % contre -10,4 % au deuxième trimestre. A périodes comparables, elle atteignait 6,6 % en 2019. En terme de chiffre d'affaires, la branche perds 4,6 % pour atteindre un résultat de 21,96 milliards d'euros. Du côté du bénéfice avant intérêts et impôts, il chiffre à 1,48 milliards d'euros, en baisse de 2,5 %.

Des reprises régionales

Sur la période, le constructeur a écoulé 675 592 véhicules issus de ses écuries, soit BMW, Mini et Rolls-Royce. La période, en hausse de 8,6 %, marque d'ailleurs un nouveau record trimestriel. Parmi les facteurs qui ont alimenté ces résultats, la reprise de la demande de voitures de luxe, notamment en Chine. La région a d'ailleurs permis d'éponger la baisse ressentie aux Etats-Unis. Ainsi, sur la marque BMW, la Chine enregistrait une hausse de 31 % des livraisons pour une baisse de 15,7 % aux Etats-Unis. 

Dans son communiqué, le constructeur évoque également les risques que l'épidémie de Covid-19 fait plâner sur ses activités. Il s'attend donc à des résultats inférieurs aux indicateurs de 2019, notamment pour son bénéfice avant impôts, et à une moindre demande dans ses marchés clés.