Croissance solide au 1^er trimestre

Le chiffre d'affaires du premier trimestre 2016 du champion français des articles de papeterie, des rasoirs et des briquets jetables a enregistré, au premier trimestre 2016, une croissance de 6,9% à taux de change constants. En données publiées, elle se limite à 1,3%, compte tenu du fort impact négatif des cours de certaines devises par rapport à l'euro, notamment du rouble et de plusieurs monnaies latino-américaines. L'activité grand public a progressé de 7,2% à taux de change constants, et celle de Bic Graphic de 4,6%, toujours à taux de changes constants.

Le résultat d'exploitation normalisé atteint 76,4 millions d'euros, ce qui représente une marge de 14,8%, qui s'élève même à 17% si l'on décompte l'impact du versement d'une prime exceptionnelle à l'ensemble des salariés.

Le résultat net part du groupe s'élève toutefois à seulement 51 millions d'euros, en baisse de 33,9% en données publiées par rapport à la même période de l'année précédente. Cela se traduit par un bénéfice de 1,08 euro par action, en recul par rapport au 1,64 euro par action de l'exercice précédent.

Difficultés en Amérique latine

L'activité papeterie progresse de 7,9% à taux de change constants, portée par les marchés matures plus que par les marchés émergents. À titre d'exemple, elle atteint 10% aux États-Unis, alors qu'elle plafonne à 5% sur les marchés en croissance d'Amérique latine, du Moyen-Orient, mais elle est à deux chiffres en Afrique.

À taux de change constants, les briquets Bic progressent aussi de 5,4%. L'Europe atteint près de 10% de croissance, alors que l'Amérique du Nord n'enregistre qu'une très faible progression, tout comme l'Amérique latine. En revanche, l'Afrique affiche une croissance à deux chiffres, tout comme le Moyen-Orient.

En ce qui concerne les rasoirs jetables, la croissance de l'activité s'évalue à 10,9% à taux de change constants, avec une croissance à deux chiffres en Europe, et proche de 10% en Afrique et au Moyen-Orient.

Globalement, l'Amérique latine reste donc une zone où le groupe a tendance à souffrir. Comme l'a précisé le Directeur général de Bic, Mario Guevara, « nous restons néanmoins confiants dans notre capacité à atteindre tous nos objectifs 2016 ».