Banques et fintech : après la concurrence, le temps des alliances

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Les startups de la finance, en quête de nouvelles sources de revenus, proposent aux acteurs traditionnels d'utiliser leurs briques technologiques pour développer de nouveaux services à destination de leurs clients ou pour gagner en efficacité opérationnelle.

Publié le 11-04-2019 par Juliette Raynal

Coopérer plutôt que concurrencer. C'est la stratégie vers laquelle se tournent de plus en plus de fintech, ces startups qui entendent réinventer la finance à l'aide des technologies. Lors de leur émergence, il y a une petite dizaine d'années, beaucoup d'entre elles ont développé des produits destinés au grand public. C'est le cas, par exemple, de l'appli d'agrégation de comptes Bankin', qui permet à ses 2,9 millions d'utilisateurs d'avoir une vision globale de leurs avoirs pour mieux gérer leur budget, de la startup Lydia, qui facilite le paiement entre particuliers, ou encore des robots conseillers comme Yomoni et Nalo, qui proposent des solutions d'épargne en ligne.

Combler un déficit de notoriété

Malgré le caractère innovant des services proposés, ces nouveaux entrants doivent faire face à un écueil majeur : leur déficit de notoriété. Encore aujourd'hui, seuls 12% des Français ont déjà entendu parler des fintech. Parmi eux, une infime partie (4%) sait précisément de quoi il s'agit, selon une étude réalisée par le cabinet Mazars et OpinionWay en janvier dernier. Un inconvénient de taille dans un univers où la notion de confiance est centrale. À cela s'ajoutent l'absence d'un réseau de distribution et une difficile monétisation des services proposés.

« Il s'agit d'une industrie difficile à bousculer. Les plus gros handicaps des banques sont leurs actifs, mais ils constituent aussi leur principal avantage. Les agences bancaires restent un vecteur clé d'acquisition », analyse

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