Les photos incriminées ont toutes été supprimées

Le 16 novembre dernier, Balenciaga a publié sa compagne de noël. Des images pour le moins étranges, mettant notamment en scène une petite fille avec un sac en forme d'ours en peluche sanglé dans des liens noirs et un collier cadenassé. 'Des tenues que certains ont qualifiées d'inspirées du BDSM', ou bondage, une pratique sexuelle sadomasochiste, a concédé ce lundi la marque du groupe Kering. Les accessoires 'n'auraient pas dû être présentés avec des enfants. C'était un mauvais choix de la part de Balenciaga', qui en prend 'seule la responsabilité'. Mais les internautes curieux ont également pointé du doigt une autre photo issue de la campagne printemps-été 2023. Un sac issu d'une collaboration avec Adidas y est posé sur un bureau à côté de documents où sont imprimés des extraits d'une décision de la Cour suprême américaine sur la pornographie infantile. Mises l'une à côté de l'autre, les images semblent véhiculer un message pour le moins embarrassant. 

Balenciaga porte plainte

Face à la polémique, la marque a rappelé qu'elle condamnait fermement la maltraitance des enfants. 'Il n'a jamais été dans notre intention de l'inclure dans notre récit.', précise Balenciaga. Assumant 'la pleine responsabilité du manque de surveillance et de contrôle', la marque précise avoir 'porté plainte' devant la justice new-yorkaise pour 'l'inclusion de ces documents non validés, résultat d'une négligence irresponsable'. Insuffisant pour de nombreux internautes qui appellent au boycott de la marque. Quant à Kim Kardashian, l'une des égéries de Balenciaga, a quant à elle déclaré qu'elle était 'en train de réévaluer' sa relation avec la marque.