Lundi, PSA annonçait une baisse de ses ventes de 12,8 % pour le premier semestre 2019. Cette fois-ci, c'est au tour de son principal concurrent, le groupe Renault, d'annoncer une baisse de ses ventes mondiales (-6,7 %). Pour Renault, cette baisse des ventes peut s'expliquer de plusieurs façons. D'une part, l'affaire Carlos Ghosn n'a pas été positive pour l'image de la marque au losange. D'autre part, l'échec du projet de fusion avec Fiat Chrysler (FCA) n'a pas aidé.

Un recul en 2019

Au premier semestre 2019, Renault a vendu plus d'1,9 million de véhicules. Le groupe estime avoir limité les dégâts par rapport à la baisse moyenne du marché (environ -7,1 %). Renault a en outre confirmé anticiper un recul de ses ventes sur l'ensemble de l'année 2019. Il avait déjà évoqué le sujet en avril en avançant le chiffre de -1,6 % mais cette fois-ci, il n'a pas chiffré le recul qu'il anticipe. En Russie, son deuxième marché, le groupe prévoit une baisse comprise entre 2 et 3 % alors qu'en avril dernier, c'était une hausse de 3 % que Renault envisageait. En Europe, la situation du groupe est plutôt stable. C'est en Chine que la baisse des ventes est la plus importante : 23,7 % contre une moyenne de 12,7 % pour l'ensemble du marché. Au Brésil, en revanche, les ventes de Renault ont augmenté de 20,2 % au S1 et devraient progresser de 8 % en moyenne sur l'année.