Avec le belge CNP, la pépite spatiale CLS vise une croissance de 8% à 9% par an entre 2019 et 2023

CLS CNES Ardian Ifremer

Depuis le 30 janvier, la société d'investissement belge du Groupe Frère est l'actionnaire de CLS. Le CNES et CNP se sont engagés à rester sur le long terme pour accompagner CLS.

Publié le 04-02-2020 par Michel Cabirol

La société d'investissement du Groupe Frère, la Compagnie Nationale à Portefeuille (CNP) a pris le 30 janvier dernier le contrôle de CLS (Collecte Localisation Satellites) en prenant 66% du capital de la pépite toulousaine. Elle a racheté les participations d'Ardian (32%) et de l'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (14%), ainsi qu'une partie de celle du CNES, qui passe de 54% à 34%. Une transaction évaluée à 400 millions d'euros, qui offre un formidable jackpot aux trois vendeurs. Le CNES et l'Ifremer ont réinvesti une partie du montant dans Kinéis, la spin-off de CLS.

Un pacte d'actionnaires équilibré

"Le pacte d'actionnaires est très équilibré", a assuré à La Tribune le directeur financier du CNES Antoine Seillan. Dans le cadre de la gouvernance de la PME toulousaine, CNP aura trois représentants au conseil de surveillance tandis que le CNES en aura deux. "Ce principe de gouvernance nous permet de fonctionner sur un mode de consensus, a-t-il souligné. Toutes les décisions sont prises en commun".

Les engagements de CNP, pris au titre de la procédure IEF (investissements étrangers en France), sont censés protéger les intérêts français. C'est le cas, a assuré Antoine Seillan, qui n'a pas souhaité en revanche préciser quels sont ces engagements, qui sont "confidentiels". Il a par ailleurs affirmé que "le CNES s'est engagé à rester aux côtés de CLS dans les années à venir". Tout comme CNP, qui devrait être un partenaire de long terme, au-delà

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