Avec la pollution, il y a de l'électricité dans l'air

Pollution

Les pics de pollution persistant dans les grandes villes et le peu d'efficacité des mesures préconisées plaident en faveur d'une transition rapide vers des transports alimentés par l'électricité.

Publié le 09-12-2016 par Robert Jules

Les pics de pollution de l'air à Paris et dans d'autres grandes villes françaises représentent un des problèmes qui se posent aux responsables politiques. En cette année de campagne électorale, l'électeur aura tout le loisir de voir quelles sont les solutions proposées pour le résoudre.

En attendant, ces pics font tousser. Cette pollution, caractérisée par un cocktail de particules fines, de dioxyde d'azote et d'ozone, touche les plus fragiles d'entre nous, personnes âgées, malades et jeunes enfants.

Moins dangereuse qu'à Peshawar

Même si elle est chronique, tout dépend de la dose comme disait Paracelse, la pollution ne défraie la chronique que lorsqu'elle connaît des pics. Même si elle est loin d'être négligeable, il convient de rappeler qu'elle reste bien moins dangereuse que celle que subissent des villes comme Peshawar, New Delhi ou Shanghai.

Evidemment, il ne s'agit pas de dire que la qualité de l'air n'a pas d'importance, bien au contraire. Mais l'air est par définition un de ces biens communs auquel on ne prête aucune attention jusqu'au jour où sa qualité se fait plus rare. C'est ce qu'en économie, on appelle une "externalité négative", qui désigne le bénéfice que retire un acteur de son activité en faisant supporter une partie du coût aux autres.

En l'occurence, les automobiles et le chauffage des particuliers sont les principales causes d'émissions de particules fines, autour de 30 % chacune. La circulation alternée des véhicules décidée par les pouvoirs publics - qu

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