Tous les indicateurs dans le vert

Le groupe informatique Atos, leader européen du cloud, de la cybersécurité et du paiement sécurisé en ligne pour les entreprises, a publié ce mercredi les résultats financiers de son premier semestre 2017. L'occasion pour la société dirigée par Thierry Breton d'annoncer un bénéfice net en hausse de 2,9 % sur la période, pour atteindre 211 millions d'euros, ainsi qu'un chiffre d'affaires en progression de 10,8 %, à 6,3 milliards d'euros, avec une croissance organique estimée à 2,2 % sur le semestre, comme l'a indiqué la firme dans le communiqué diffusé ce jour.

Tout cela sans oublier que la marge opérationnelle d'Atos, qui vient de racheter Digital River World Payments, spécialiste du paiement en ligne, via sa filiale Atos Worldline, est passée de 6,6 à 8,5 % entre le premier semestre 2016 et le premier semestre 2017. Fort de ces belles performances, le groupe en a profité pour confirmer ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice 2017.

Une confiance bien installée

Par le biais de son directeur général Thierry Breton, celle qui s'impose aujourd'hui comme étant l'une des plus grandes entreprises de services du numérique au niveau mondial a fait savoir que « le saut technologique d'Atos crée un fort momentum sur tous nos marchés, qui s'est matérialisé dans un premier semestre record. Cela nous rend particulièrement confiants dans la réalisation de notre plan à trois ans et nous permet de confirmer aujourd'hui tous nos objectifs pour 2017 ». Plus précisément, la firme vise ainsi une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 9,5 % à taux de change constants, dépassant 2 % en données organiques, et une marge opérationnelle d'environ 10 % du chiffre d'affaires.

Par ailleurs, Atos a l'ambition d'atteindre un taux de conversion de la marge opérationnelle en flux de trésorerie disponible compris entre 55 et 58 %. En marge de cela, Atos Worldline a profité de cette prise de parole pour annoncer sa deuxième acquisition en deux semaines, avec le rachat des filiales de First Data dans les pays baltes, pour un montant d'environ 73 millions d'euros.