Armement : l'Egypte et la France à nouveau sur la même longueur d'onde

Rafale Egypte Dassault Aviation

La visite à Paris du nouveau ministre de la Défense égyptien, Mohamed Ahmed Zaki, a permis d’éclaircir un certain nombre d'incompréhensions entre les deux pays. La vente de Rafale supplémentaires redevient un sujet d'actualité.

Publié le 09-07-2018 par Michel Cabirol

Après le coup de froid entre Paris et Le Caire en début d'année, les relations sont revenues à la normale entre les deux pays dans le domaine de l'armement. Paris a su lever un certain nombre d'interrogations des Égyptiens, notamment celles concernant le blocage par les Etats-Unis de l'exportation du missile de croisière Scalp et de certains composants sur des équipements du Rafale (réglementation ITAR) pour protéger Israël. Washington se sont engagés de maintenir un avantage militaire (QME ou Qualitative military edge) de Tel Aviv par rapport à leurs adversaires potentiels. En dépit de cet axiome de la politique étrangère américaine, la visite aux Etats-Unis fin avril d'Emmanuel Macron n'a pas été vaine. Selon des sources concordantes, le dossier Scalp et Rafale avait été alors abordé dans le secret des discussions entre les deux présidents par la partie française.

Résultat, des licences ont été récemment accordées permettant l'exportation des POD du Rafale, la nacelle de désignation de cible bloquée par ITAR, vers l'Egypte, selon nos informations. En parallèle, la France a entrepris un long travail de désITARisation du missile Scalp, qui prendra au moins plusieurs mois pour éviter de futurs désagréments avec ITAR. D'autant que cette réglementation peut être aussi utilisée de façon "mercantile" par les Etats-Unis, explique-t-on dans l'entourage de la ministre des Armées, Florence Parly, pleinement consciente de ce dossier. A l'Hôtel de Brienne, on fait état de relations pers

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités