Arabie saoudite: les fouilles archéologiques du site d'Al-Ula confiées à la France

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Riyad veut mettre à jour la richesse archéologique du site de Madain Saleh, classé patrimoine mondial de l'Unesco, dans le cadre du plan Vision 2030. Mais la France ne veut pas être seulement "un pays de grande culture", et décrocher des marchés dans d'autres secteurs.

Publié le 22-06-2018 par Robert Jules

Parmi les projets prévus dans Vision 2030, l'un a la particularité de se tourner vers le prestigieux passé du royaume nabatéen (IVe siècle avant J.-C.), qui s'étendait au nord jusqu'à la Syrie, avant d'être intégré à l'Empire romain à la fin du premier siècle de notre ère. Le chantier de fouilles archéologiques du site de Madain Saleh, classé patrimoine mondial de l'Unesco, a été confié à la France qui a « la meilleure école d'archéologie du monde », se réjouit-on à Riyad. Cet accord fait partie d'un projet bien plus vaste d'un complexe touristique centré sur les activités touristiques et culturelles de cette région du centre-nord quelque peu déserte, qui s'étend de la frontière jordanienne à la mer Rouge peu habitée autour de la ville d'Al-Ula.

Entre 50 et 100 milliards de dollars

Son montant est évalué entre 50 et 100 milliards de dollars. Une manne dont la France espère bien décrocher une partie, que ce soit en matière d'infrastructures touristiques ou de leur gestion. Déjà, une centaine de jeunes Saoudiennes et Saoudiens ont été envoyés dans l'Hexagone pour être formés à différents métiers durant plusieurs mois et apprendre la langue de Molière.

Mais la France aimerait ne pas être réduite uniquement à un « grand pays de culture », comme on aime le répéter côté saoudien, et faire valoir les qualités de ses entreprises dans les secteurs de la défense, de l'énergie en général et du nucléaire en particulier, ou encore des infrastructures. Car depuis qu'Emmanuel Macron a dérou

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