Après le veto de Bruxelles, Alstom renonce au projet de fusion avec Siemens

Henri Poupart-Lafarge, Alstom

Alstom n'a pas de "plan B" après le rejet de son projet de fusion avec l'allemand Siemens par la Commission européenne mais n'a pas besoin de relancer dans l'immédiat un projet de même nature, a déclaré ce mercredi 6 février le PDG du groupe français, Henri Poupart-Lafarge.

Publié le 07-02-2019 par AFP

Le groupe français Alstom a annoncé ce mercredi 6 février qu'il renonçait à son rapprochement avec les activités ferroviaires de l'allemand Siemens pour "repartir de l'avant", après le veto de la Commission européenne. « Il n'y a pas de seconde chance pour Siemens. (...) Il est impossible de remettre sur la table le projet dans sa version actuelle », a indiqué à des journalistes le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge.

« Nous allons redéfinir avec les équipes, ensemble, dans le groupe, la meilleure façon de tirer partie du marché très positif que nous avons devant nous », a-t-il dit, estimant qu'il était encore « beaucoup trop tôt » pour annoncer une nouvelle feuille de route. « Nous avons un carnet de commandes de plus de 40 milliards (d'euros) à exécuter, les équipes sont largement occupées » et la direction va maintenant définir un nouveau plan stratégique, a noté le responsable.

Outre un faible endettement, « nous avons une situation de trésorerie très excédentaire, très positive », a relevé le patron d'Alstom.

« Nous avons tout à fait de quoi financer la stratégie 2025 que nous allons mettre en place, que ce soit en termes d'investissements internes, ou externes. Je n'ai absolument pas d'interrogation sur la capacité que nous aurons, une fois que nous l'aurons définie, à mettre cette stratégie en place, parce que nous avons la chance de bénéficier d'une situation financière extrêmement solide ».

L'alliance avec Siemens avait "deux buts", a-t-il rappelé : grossir face à

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