Après des années difficiles, la biotech Transgene tente de rebondir en immunologie

Algue, biotech marine,

En convalescence après une importante restructuration, Transgene compte sur un pipeline de cinq traitements en développement clinique, et mise sur un maximum de partenariats pour minimiser les coûts de développement et les risques.

Publié le 23-03-2017 par Jean-Yves Paillé

Transgene est une des plus anciennes biotechs cotées en France, mais elle n'a pas encore réussi à confirmer dans le marché pharmaceutique. Mardi 21 mars, lors de la présentation des résultats de la société strasbourgeoise, Philippe Achinard, PDG de la société, a promis "un plan de développement clair".

La biotech mise sur mise sur cinq produits en immunothérapie, avec une stratégie orientée vers la combinaison de vaccins thérapeutiques et de virus oncolytiques (visant à stimuler le système immunitaire pour attaquer les tumeurs) avec des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (des anticorps thérapeutiques). Une stratégie pour augmenter l'efficacité des anticancéreux sur un plus grand nombre de patients.

Transgene veut "transformer ses essais cliniques en accord de partenariats", dit Philippe Achinard. La biotech strasbourgeoise a déjà passé plusieurs accords, dont un avec BMS pour développer la moléule TG4010, un vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon dit "non à petites cellules" associé à l'inhibiteur nivolumab. Ou encore avec Merck Kgaa et Pfizer pour le TG4001 dans les lésions précancéreuses du col de l'utérus combiné avec l'inhibiteur avelumab. Et enfin, avec Sillajen pour développer son virus oncolytique.

En multipliant les partenariats, Transgene opte pour la sécurité, pouvant débourser moins d'argent pour le développement de ses traitements, et en ayant plus de chances de les lancer un jour sur le marché. Bien que le retour sur investissement risque d'ê

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