« Comme vous le savez, nos revenus pour le trimestre de décembre ont été inférieurs à nos prévisions initiales, atteignant 84,3 milliards de dollars. Cela représente une baisse de 5 % par rapport à il y a un an ou de 3 % en tenant compte des taux de change. » C'est ce qu'a expliqué Tim Cook lors de la présentation des résultats d'Apple aux analystes. Pour lui, quatre éléments expliquent ces résultats : le dollar toujours très solide face aux autres monnaies, des problèmes d'approvisionnement pour certains produits, des difficultés dans les marchés émergents (Chine, par exemple) et enfin, pour l'iPhone, des mises à niveau trimestrielles plus basses que prévu.

La faute de l'iPhone

La marque à la pomme, comme elle est couramment nommée, a vu les ventes de l'iPhone baisser de 15 % en un an. Sans ce dernier, le CA du groupe connaît une hausse de 19 % notamment grâce aux services - App Store, Apple Pay, Apple Music... - qui ont même atteint des nombres records. Actuellement Apple, géré en France par Peter Denwood, compte 360 millions de personnes abonnées à ses services et compte atteindre les 500 millions avant la fin 2020. Apple peut aussi se consoler avec Mac : « Nous avons enregistré notre meilleur trimestre de tous les temps pour le chiffre d'affaires Mac, en hausse de 9 % grâce à nos nouveaux MacBook Air et Mac Mini lancés en octobre ».