Andros rachète le spécialiste allemand des cornichons Spreewaldhof

Andros rachète le spécialiste allemand des cornichons Spreewaldhof

Le groupe français va reprendre l'allemand Spreewaldkonserve Golssen qui produit notamment les cornichons Spreewaldhof.

Publié le 18-01-2021 par Esther Buitekant

Une entreprise historique


Le roi français des compotes, propriétaire des marques Bonne Maman et Mamie Nova, se lance dans le cornichon ! Andros vient  de faire l'acquisition de l'entreprise familiale allemande Spreewaldkonserve Golssen, spécialiste des cornichons et véritable institution outre-Rhin qui commercialise ses produits sous la marque "Spreewaldhof". Dans un communiqué émanant de sa division allemande, Andros précise que cette acquisition, qui compte également la filiale hongroise Schenk és Társa Kft, doit lui permettre de renforcer 'sa position sur le marché des préparations à base de fruits'. 'Nous sommes convaincus que nous mettons notre tradition, notre savoir-faire et nos employés entre de bonnes mains. Avec Andros, nous avons trouvé le bon groupe pour la poursuite et le développement de notre entreprise familiale.', indiquent Karin Seidel et Konrad Linkenheil, frère et soeur et propriétaires de Spreewaldkonserve. Ces derniers vont par ailleurs prendre leur retraite et leurs successeurs ne sont pas connus.


Andros s'engage à préserver les sites de production


Sur la période 2019-2020, l'entreprise allemande a réalisé 115 millions d'euros de chiffre d'affaires contre 2 milliards pour Andros. Ses conserveries emploient actuellement 200 personnes mais aussi 2020 saisonniers et l'entreprise transforme 32 types de fruits et légumes en différentes spécialités. Elle est même numéro 1 en Allemagne de l'Est. Andros promet la préservation des sites de production de la région du Spreewald mais aussi ceux de la filiale hongroise. 'Nous allons maintenir la tradition des conserves de la Spreewald', affirme le patron d'Andros en Allemagne Tim Schwertner. Le montant du rachat n'a pas été communiqué et la transaction doit encore recevoir la validation de l'antitrust allemand.

 

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