Amazon va recruter 100 000 personnes aux États-Unis pour ses entrepôts et livraisons. La raison ? Un véritable boom des commandes en ligne. Les consommateurs se tournent vers le e-commerce afin d'éviter de se rendre dans les magasins, l'objectif étant de lutter contre la propagation du Covid-19. Comme Amazon, d'autres enseignes cherchent elles aussi à recruter. Leurs cibles ? Les employés des secteurs impactés par la pandémie (restauration, tourisme, commerce...).

Avant le retour à la normale

« Nous voulons que ces personnes sachent que nous les accueillons dans nos équipes jusqu'à ce que la situation revienne à la normale et que leurs employeurs précédents soient en mesure de les réembaucher » a expliqué Amazon sur son blog. Le groupe a de plus annoncé qu'il allait augmenter le salaire horaire minimum de ses employés américains, le faisant passer de 15 à 17 dollars. Une annonce qui devrait attirer celles et ceux qui ont soudainement perdu leur travail. Cette hausse du salaire horaire devrait représenter un surcoût de 350 millions de dollars pour le groupe qui, comme Google ou encore Apple, fait partie des GAFA. Les particuliers sont tout de même encouragés à éviter de passer des commandes en ligne afin de réduire les contacts avec les livreurs. Sur des plate-formes comme Vinted par exemple, les vendeurs sont nombreux à être passés en « mode vacances ».