Altice/SFR : une semaine en enfer

Partick Drahi Numericable

Malgré la sortie de Patrick Drahi, ce mardi, qui a martelé que son groupe de télécoms et de médias mettait un terme aux acquisitions pour se concentrer sur son désendettement, le titre s'est de nouveau écroulé de 12% ce vendredi à 8,10 euros. En deux semaines, près de 11 milliards d'euros de capitalisation boursière se sont envolés.

Publié le 18-11-2017 par Pierre Manière

Les marchés ne sont toujours pas rassurés. Loin de là. Ce vendredi à la Bourse d'Amsterdam, Altice a encore une fois essuyé une fronde des investisseurs. Pendant cette séance, le titre a plongé de 12% à 8,10 euros. Au total, depuis lundi, le titre a donc chuté de plus de 21%. Depuis le 2 novembre et la publication de mauvais résultats trimestriels, Altice est dans l'oeil du cyclone. Aujourd'hui, sa capitalisation boursière est légèrement en dessous de 11 milliards d'euros, contre près de 22 milliards il y a deux semaines...

Les mesures fortes prises par le groupe n'ont pas permis d'en finir avec sa dégringolade boursière. La première grande décision date du 9 novembre dernier. Suite à une première fronde des marchés, Patrick Drahi a chamboulé la direction du groupe, n'hésitant pas à remercier Michel Combes, jusqu'alors DG d'Altice et Pdg de SFR. Le milliardaire, jusque-là en retrait, est revenu sous le feu des projecteurs en prenant la tête de la présidence du conseil d'administration. En replaçant ses vieux compagnons à des postes clés (Dexter Goei, le patron d'Altice USA, à la direction générale d'Altice, et Armando Pereira, actionnaire historique de la société, à la tête des activités télécoms du groupe), il a capitalisé sur ce « retour à l'organisation d'origine, qui avait permis le succès du groupe Altice », pour rassurer les investisseurs.

« Il n'y aura pas de fusions et acquisitions »

Mieux, quelques jours plus tard, Patrick Drahi et ses lieutenants n'ont pas hésité à f

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