Souhait d'un partenariat équilibré entre GE et Alstom

Ce lundi 5 mai, le gouvernement français a répondu dans un courrier envoyé à Jeffrey Immelt aux propositions et engagements pris par General Electric, pour le rachat de la branche énergie d'Alstom. Ce courrier, signé par le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, rejette "en l'état" la proposition du conglomérat américain, à savoir une acquisition pure et simple. Au contraire, Arnaud Montebourg formule le souhait d'un partenariat équilibre entre Alstom et GE, sur le modèle de l'alliance nouée entre le conglomérat américain et Safran dans les moteurs d'avions.

Alstom : l'avenir de l'activité transport

De même, cette missive souligne l'inquiétude de la classe politique française quant à l'avenir de la branche transport d'Alstom. La cession de la branche énergie, qui représente plus de 70% du chiffre d'affaires d'Alstom, pourrait en effet mettre en péril la santé financière du géant français de l'industrie ferroviaire. Dans ces conditions, le courrier évoque l'opportunité de la cession des activités transports de GE à Alstom Transport. Une opération d'envergure, qui inclurait la signalisation et les trains de fret, pour un chiffre d'affaires global de 3,9 milliards de dollars. A noter enfin que le courrier ne fait pas allusion au projet d'offre de Siemens.