Alstom et Siemens officialisent leur mariage : l'Etat français se félicite

TGV Alstom, ICE Siemens,

Les constructeurs ferroviaires français Alstom et allemand Siemens ont annoncé mardi dans un communiqué commun la "signature d'un protocole d'accord qui garantit l'exclusivité de rapprocher leurs activités de mobilité dans une fusion entre égaux".

Publié le 27-09-2017 par latribune.fr

C'est fait. Les constructeurs ferroviaires français Alstom et allemand Siemens ont annoncé dans la soirée de ce mardi la "signature d'un protocole d'accord qui garantit l'exclusivité de rapprocher leurs activités de mobilité dans une fusion "entre égaux", même si l'allemand prend dans les faits le contrôle du nouvel ensemble. Certes, le groupe sera coté en France avec son siège installé en région parisienne tandis que la direction du groupe sera assurée par le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge. Mais même si Siemens aura 50% du capital de la nouvelle entité dans un premier temps, l'accord prévoit que Siemens pourra monter au-delà de 50,5% du capital au bout de quatre ans.


L'Etat français sort d'Alstom

Siemens contrôlera par ailleurs le conseil d'administration dans la mesure où, sur les 11 membres qui composeront le conseil de l'entreprise combinée, six seront désignés par Siemens, et notamment le Président. Il y aura quatre administrateurs indépendants et le directeur général. Jochen Eickholt, l'actuel directeur général de Siemens Mobility, devrait assumer une responsabilité importante dans la nouvelle entité. Le nom de cette nouvelle entité sera Siemens Alstom. L'Etat français, en revanche, n'y siègera pas. Il est actuellement actionnaire d'Alstom via des actions prêtées par Bouygues et "confirme mettre fin au prêt de titres (...) au plus tard le 17 octobre 201 et n'exercera pas les options d'achat".

Sur la base d'informations extraites des derniers états financiers d'Alst

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