Les cours de l'arabica et du robusta déjà à la hausse

Partout dans le monde, le café est considéré comme un bien de première nécessité, dont les consommateurs ont du mal à se passer. Ainsi, même quand les récoltes sont mauvaises, la demande ne faiblit pas... Les machines à café ont d'ailleurs tourné comme jamais durant la crise et les confinements ! Ce qui, inévitablement, entraine des hausses de prix. C'est d'ores et déjà le cas, par exemple, pour la livre de café colombien (la Colombie est troisième producteur mondial) dont le prix s'élevait en juillet sur les marchés internationaux, à 2,2 dollars contre 1 dollar à la même époque l'an passé, soit une hausse de 44.9% sur 12 mois, selon le journal le Figaro. Quant au Bresil, premier producteur mondial, après des épisodes de secheresse, il affronte une vague de froid exceptionnelle... Des aléas climatiques qui pèsent sur sa production.

Des industriels qui prennent les devants...

Le géant Starbucks, confiait récemment sur BFM TV qu'il fallait s'attendre à une augmentation de 9% du marché mondial par an, au cours des trois prochaines années. Le groupe Nestlé, quant à lui, évoquait aussi, lors de la présentation de ses résultats semestriels, des hausses de prix probables des produits issus de ses marques Nescafé ou Nespresso...