Alberto Fernandez, qui veut remettre "l'Argentine sur pied", arrive au pouvoir en pleine crise

Alberto Fernandez, président de l'Argentine

Cet avocat de 60 ans, connu pour sa discrétion et sa modération, succède au libéral Mauricio Macri, sèchement battu au premier tour lors de la présidentielle d'octobre.

Publié le 10-12-2019 par Nina Negron, AFP

Il a promis "de remettre l'Argentine sur pied" après plus d'un an de récession : le péroniste de centre gauche Alberto Fernandez arrive, mardi, à la tête d'un pays en crise, avec une inflation galopante, un taux de chômage et de pauvreté en hausse.

La cérémonie d'investiture est prévue à partir de 10h30 locales devant l'Assemblée nationale. Dans l'après-midi, le nouveau chef de l'État entrera au palais présidentiel, la Casa rosada, où il recevra les dirigeants invités, avant la prestation de serment du nouveau gouvernement.

Un discours devant des milliers de supporters, en début de soirée sur la place de Mai, doit clore la journée.

Outre le président cubain Miguel Diaz-Canel, déjà sur place, sont attendus le Chilien Sebastian Piñera, pour son premier déplacement depuis le début de la crise sociale mi-octobre dans son pays, le Paraguayen Mario Abdo Benitez et les Uruguayens Tabaré Vazquez (président sortant) et Luis Lacalle Pou (président élu).

Absent de marque, le dirigeant d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro a finalement décidé d'envoyer son vice-président Hamilton Mourao, à la réputation de modéré. Le principal partenaire commercial de l'Argentine et principale économie de la région ne devait initialement être représenté que par l'ambassadeur brésilien.

Discret et modéré

Alberto Fernandez, un avocat de 60 ans connu pour sa discrétion et sa modération, est l'ancien chef de cabinet des ex-présidents Nestor Kirchner (2003-2007) et Cristina Kirchner (2007-2015) durant sa

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