5G : pourquoi Washington s'intéresse à Nokia et Ericsson
Avec l'arrivée de la 5G, une technologie aussi prometteuse que sensible, disposer d'équipementiers télécoms constitue un enjeu stratégique de souveraineté et de sécurité nationale. La Chine en a deux : Huawei et ZTE. L'Europe aussi, via Nokia et Ericsson. Les Etats-Unis, en revanche, n'en ont plus, et lorgnent les champions du Vieux Continent.
Publié le 08-02-2020 par Pierre Manière
Voilà qui a le mérite d'être clair. Cela fait des années que l'on prête aux Etats-Unis la volonté de lancer, un jour, un raid sur l'un des champions européens des équipements télécoms, à savoir le finlandais Nokia et le suédois Ericsson. Ce dernier, par exemple, est souvent cité comme une cible de choix pour l'américain Cisco, un cador des infrastructures de réseaux. Mais ce jeudi, le gouvernement du pays de l'Oncle Sam a mis les pieds dans le plat. Le ministre américain de la Justice, Bill Barr, a publiquement proposé, lors d'un colloque, que les Etats-Unis « prennent le contrôle » de Nokia ou d'Ericsson, « soit directement, soit à travers un consortium d'entreprises privées américaines et alliées ».
A l'en croire, cette manoeuvre permettrait de donner à l'un des équipementiers européens une assise financière suffisante pour damer le pion à Huawei, aujourd'hui leader technologique dans la 5G, la prochaine génération de communication mobile. « L'inquiétude principale par rapport à [Nokia et Ericsson], c'est qu'ils n'ont ni la taille de Huawei, ni le soutien d'un pays puissant avec un vaste marché comme la Chine », a insisté Bill Barr. Son intervention intervient alors que le Royaume-Uni, allié traditionnel du pays de l'Oncle Sam, et l'Europe viennent d'autoriser Huawei à participer, avec d'importantes limitations, au déploiement de la 5G. Ces décisions ont suscité l'ire de Washington, qui a banni l'équipementier chinois de ses réseaux mobiles, arguant qu'il pourrait servir à P
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