Si Huawei n'est pas banni du déploiement de la 5G au Royaume-Uni, les États-Unis ne partageront plus certains renseignements. C'est ce qu'a expliqué Ben Wallace, ministre britannique de la Défense, au Sunday Times. De plus, selon les informations de Reuters, hier lundi 13 janvier 2020, une délégation américaine a été envoyée au Royaume-Uni. Parmi les personnes présentes, il y avait Matt Pottinger, conseiller sécurité. L'objectif ? Prouver au Royaume-Uni que Huawei représente un danger même si aucune preuve tangible n'existe.

Pas de menace selon Andrew Parker

Dans un entretien accordé au Financial Times, Andrew Parker - chef du MI5 - a quant à lui fait savoir que les liens avec les renseignements américains ne seraient pas compromis si le Royaume-Uni n'exclue pas Huawei. « Le gouvernement continue de réfléchir à sa position sur les fournisseurs à haut risque et une décision sera rendue en temps voulu » a déclaré de son côté un porte-parole du gouvernement britannique.  Ce dernier a plusieurs fois repoussé sa décision concernant Huawei, déjà exclu par d'autres pays comme l'Australie (qui a choisi Nokia) ou encore la Norvège (qui a préféré Ericsson). Selon la presse britannique, la décision pourrait être prise dès ce mois de janvier. Avec un chiffre d'affaires supérieur à 90 milliards de dollars en 2017, Huawei est le premier équipementier au monde.