5G : le gouvernement veut éviter une nouvelle fracture numérique

L'allemagne leve 6,55 milliards d'euros lors des encheres de la 5g

Alors que le déploiement des réseaux 5G doit débuter l'an prochain, l'exécutif veut obliger les opérateurs à ne pas se focaliser uniquement sur les grandes agglomérations et à investir d'emblée dans les territoires ruraux.

Publié le 17-07-2019 par Pierre Manière

Pas question de se retrouver avec une nouvelle fracture numérique. Tel est l'impératif que s'est fixé le gouvernement en vue de l'arrivée de la 5G dans le courant de l'année prochaine. Pour ce faire, Bercy a affirmé qu'il ne se montrerait pas trop gourmand lors de la vente des fréquences dédiées à cette nouvelle génération de communication mobile. Mais en échange, il souhaite que les opérateurs soient soumis à d'importantes obligations de couverture des territoires ruraux, moins peuplés et bien moins rentables que les villes.

L'Etat a transmis ses desiderata à l'Arcep, le régulateur des télécoms, pour qu'il définisse clairement ces obligations en vue de l'attribution des fréquences 5G. Ces règles du jeu ont été dévoilées lundi. Pour que les opérateurs investissent sans traîner dans les campagnes, le régulateur souhaite notamment qu'à la fin 2022, chaque acteur propose un débit de 240 mégabits par seconde sur 75% de ses sites mobiles dans l'Hexagone. Ce qui obligera, en clair, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free à se préoccuper d'emblée de la couverture en 5G des territoires ruraux.

D'importantes « clauses de rendez-vous »

Mais ce n'est pas tout. L'Arcep est consciente que les obligations fixées aujourd'hui seront peut-être caduques dans les années à venir, surtout concernant une technologie nouvelle où les usages restent à définir. C'est pourquoi l'institution a fixé des « clauses de rend

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