Zone à faibles émissions du Grand Paris: « Je ne veux pas opposer la santé publique et l'économie » (Ollier)

Patrick Ollier

GRAND ENTRETIEN. Réélu à la présidence de la métropole du Grand Paris il y a un an jour pour jour, le maire (LR) de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) Patrick Ollier répond aux acteurs économiques « inquiets » par le deuxième jalon de la zone à faibles émissions (ZFE).

Publié le 09-07-2021 par César Armand

C'était le 9 juillet 2020 : le président sortant de la métropole du Grand Paris, défait quelques jours plus tôt lors d'une primaire interne aux Républicains, était réélu, au troisième tour, à la tête de l'intercommunalité francilienne de 131 communes. Conscient du déficit de notoriété de la Métropole du Grand Paris (MGP), Patrick Ollier a depuis lancé avec son vice-président (UDI) Philippe Laurent, maire de Sceaux, des réunions publiques baptisées « Les Jeudis de la métropole ».

Il n'empêche : depuis le 1er juin 2021 et l'entrée en vigueur du deuxième jalon de la zone à faibles émissions, qui interdit aux véhicules Crit'4 de circuler sur le périphérique, dans Paris et dans les communes desservies par l'A86, la colère monte. Dans une lettre ouverte publiée le 31 mai dernier, les acteurs économiques franciliens ont témoigné de leur « inquiétude », 100.000 entreprises restant équipées à 86% en voitures diesel.

En réponse, le président de la métropole du Grand Paris assure que les entreprises ayant contracté un prêt garanti par l'Etat (PGE) ou bénéficié du fonds de garantie ou encore du fonds « Résilience Île-de-France et collectivités » peuvent déroger à ces règles jusqu'au 30 juin 2022. Insuffisant ne serait-ce que pour le président de la fédération du bâtiment Ile-de-France Jean-Luc Tuffier et pour le président de la chambre syndicale des travaux publics de Paris-92-93-94 Jean-Pierre Guglielmi qui témoignent de l'absence d'alternatives techniques pour leurs véhicules professio

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