Derrière ce rapprochement, l'idée est de créer un fournisseur de moteurs thermiques à grande échelle. La structure tendrait ensuite vers la fabrication de nouveaux modèles et de motopropulseurs hybrides. Les constructeurs n'envisagent par ailleurs pas de licenciements au sein des divisions impliquées. La structure qui les rassemblera doit accueillir 3 000 employés de Volvo et 5 000 employés de Geely. Autour de la fabrication graviteront également des services financiers, informatiques, industriels et commerciaux.

Réorganisation des forces

Volvo, acquise par Geely en 2010, s'est engagée à une électrification totale de sa gamme en 2017. D'ici 2025, le constructeur espère réaliser la moitié de ses ventes mondiales en électrique, pariant sur une seconde moitié de véhicules hybrides. Les motopropulseurs de ces modèles seraient d'ailleurs produit par la nouvelle entité, qui permettrait à Volvo de concentrer ses ressources sur l'électrique. Selon Håkan Samuelsson, PDG de Volvo Cars, 'cette nouvelle structure aura les capacités, l'envergure et l'expertise pour développer ces motopropulseurs de manière rentable.'

Créer un nouveau fournisseur

Du côté du groupe d'Hangzou, ce rapprochement permettrait de fournir des pièces plus efficaces et plus avancées à ses marques, comme Lotus ou Proton. Selon son cycle de croissance, elle pourrait à terme fournir des constructeurs externes. Volvo, représenté en France par Yves Pasquier Desvignes, et Geely ont entamé la réorganisation des secteurs et du personnel concernés au sein de leurs entreprises.