"Value investing" (8/16), la méthode : le "free cash flow" ou ce qui reste au final

Epicerie

[ Série d'été ] Tout au long de cet été, les experts de l'Investisseur Français proposent une série en plusieurs volets pour comprendre ce qu'est l'"investing value". Aujourd'hui, troisième volet de la méthode pour analyser une société, consacré au "free cash flow".

Publié le 01-08-2016 par L'Investisseur Français

Pour illustrer notre définition du "cash flow", voyez un petit épicier de quartier, au coin de la rue - l'endroit où tout le monde achète les dépannages courants, sodas, bonbons, litres de lait, petits en-cas et journaux.

Cash flow et profit réel

Sur le comptoir, un tiroir-caisse. Dans ce tiroir-caisse, se retrouve tout le cash payé par les clients pour leurs différents achats.

A la fin du mois, l'épicier sort de ce tiroir-caisse ce dont il a besoin pour regarnir ses étagères (renouveler son stock), payer son loyer et ses taxes, entretenir le magasin (un mur à repeindre ici, un carreau cassé là) et se verser un salaire, à lui et à ses deux adjoints qu'il emploie à temps-partiel (pour le remplacer lorsqu'il n'est pas derrière le comptoir).

S'il reste quelque chose dans le tiroir-caisse une fois toutes ces dépenses réglées, l'épicier a le choix entre :

(1) l'investir dans la croissance de son affaire - pourquoi par exemple ne pas racheter l'épicier de la rue d'à côté, et ainsi poser la première pierre d'un nouvel empire de l'épicerie de quartier ?

ou (2) repayer ses dettes, et par extension créer de la valeur pour l'actionnaire (lui-même) puisque le business lui appartient davantage à lui, et moins à ses créanciers (la banque);

sinon (3) se le verser pour se payer des vacances au soleil - soit l'équivalent d'un dividende.

Voilà ce qu'est le free cash-flow (en français : cash-flow libre) : le cash qui reste dans le tiroir-caisse après avoir réglé toutes les dépenses opérationnel

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