Une déception en Malaisie pour Dassault Aviation

Une déception en Malaisie pour Dassault Aviation

Le Premier ministre malaisien a annoncé que son pays était encore indécis sur l'achat de Rafale à Dassault Aviation.

Publié le 28-03-2017 par Bertrand Dampierre

Indécision décevante

 

Dans le cadre de son ultime voyage officiel en tant que président de la République, François Hollande a rencontré il y a quelques heures le Premier ministre Malaisien Najib Razak. Dans la discussion entre les deux hommes, un sujet particulièrement important pour la France a été abordé, celui des avions de chasse Rafale de Dassault Aviation, dont la Malaisie envisage l'achat.

Malheureusement, l'avionneur militaire n'aura pas obtenu de cette discussion la commande qu'il était en droit d'espérer. Au contraire, Najib Razak a fait part au président français de l'indécision de son pays dans ce dossier. « Nous ne sommes pas encore prêts à prendre une décision, mais nous prenons bonne note de son succès dans d'autres pays », a déclaré le Premier ministre, sans pour autant fermer la porte à Dassault.


Une flotte à renouveler

 

La semaine dernière, des sources proches du ministère de la Défense malaisien avaient fait savoir que, parmi tous les constructeurs aéronautiques militaires, Dassault Aviation était le mieux placé pour remporter un contrat d'environ 1,84 milliard d'euros portant sur la fourniture de chasseurs à l'armée de l'air malaisienne.

La Malaisie est en effet actuellement équipée d'une flotte de chasseurs russes de modèle MiG-29, si vieillissants que la moitié de la flotte n'est plus en état de voler. Il lui faudra donc acquérir 18 nouveaux appareils.

Certes, les succès remportés enfin par le Rafale au Qatar, en Égypte et en Inde jouent en faveur de l'avionneur français, mais rien n'est encore gagné pour ce dernier.

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