Une COP de guerre, mais une COP quand même !

Les activistes du climat Lesley Butler et Rob Bell prennent un bain de soleil sur la banquise arctique norvégienne le 25 avril 2007

VOTRE TRIBUNE DE LA SEMAINE.

Publié le 05-11-2022 par Philippe Mabille

Cet édito est la version Web de la newsletter « Votre Tribune de la semaine », à recevoir chaque samedi dans votre boîte e-mails, à 8 heures.

____

Une COP27 sans aucun charme. Du dimanche 8 au vendredi 18 novembre, la station balnéaire de Charm el-Cheik en Egypte va accueillir la deuxième COP africaine après celle de Marrakech, qui avait suivi celle de Paris, la désormais fameuse COP21. Depuis, l'enthousiasme est retombé et entre déni climatique sous Trump et crise sanitaire, le monde n'a guère avancé sur le chemin des 1,5 degré et de la neutralité carbone en 2050. Même les émissions de méthane sont reparties à la hausse et le monde occidental fait la course pour se ravitailler en hydrocarbures, faute d'avoir su accélérer à temps sa transition énergétique. Le secrétaire général de l'ONU vient de tirer, une fois de plus la sonnette d'alarme, soulignant que nous allions tout droit vers un réchauffement de 2,8 degrés en 2100, donnant raison au dernier rapport du GIEC qui a pris le parti de l'adaptation à un changement climatique désormais inéluctable. Même Greta Thunberg n'y croit plus : l'activiste suédoise, désormais majeure, a exécuté les COP qui ne sont plus pour elle qu'une opération de « greenwashing ».

Par rapport à 2015, le grand changement qui risque d'impacter cette COP27 égyptienne est bien entendu le choc énergétique qui est en train d'infecter toutes les économies. Apparue déjà en sortie de crise Covid, amplifiée par la guerre en Ukraine, l'inflation change la donne

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités