Alors que ce vendredi 10 mai 2019, Uber entrera en Bourse, ses chauffeurs britanniques et américains, entre autres, ont décidé de protester en lançant une grève. Ils s'insurgent contre la précarité de leurs conditions de travail et craignent également les conséquences de l'introduction en Bourse du géant des VTC.

Le Brésil et l'Australie se joignent au mouvement

La grève des chauffeurs Uber, concurrent de Lyft dont les conducteurs réclament également de meilleures conditions de travail, prend de plus en plus d'ampleur. Au Brésil tout comme en Australie, des chauffeurs commencent à faire grève et nombreux sont ceux - chauffeurs comme clients - qui parlent du mouvement sur les réseaux sociaux avec les hashtags #UberShutDown, #UberLyftStrike et #uberstrike. Les conducteurs londoniens se sont déconnectés de l'application Uber pendant neuf heures suivis par leurs homologues de Los Angeles et autres. Actuellement, Uber compte trois millions de chauffeurs dans le monde et ignore les conséquences de cette grève sur son activité. La firme a pour objectif, pour son premier jour de cotation en Bourse, une valorisation de 80 milliards d'euros. « Nous, nous en sommes réduits au salaire minimum » déplore une conductrice Uber tandis qu'un autre ajoute « En fait, à chaque course, je consolide leur richesse à mes dépens. »