C'est le Vice-Président senior de Huawei, Vincent Pang, qui soulève ces discussions auprès de Reuters. Sans mentionner de société, il parle de débats sur des contrats à long-terme et des opérations ponctuelles. Mais Vincent Pang précise également qu'aucune discussion n'a encore été concrétisée, soulignant leur stade précoce. Il a précisé qu'elles demanderaient encore beaucoup de travail et de temps pour aboutir. C'est d'abord le PDG de l'entreprise qui avait évoqué, le mois dernier, la possibilité d'une redevance ponctuelle pour accéder aux travaux de Huawei sur la 5G. 

Pas de fournisseur 5G aux Etats-Unis

Mais Huawei, toujours sur liste noire aux Etats-Unis, aurait besoin d'une autorisation gouvernementale pour commercer avec les entreprises locales. Motivé notamment par la sécurité nationale, le gouvernement craint que l'entreprise n'espionne ses clients à travers son matériel. Des accusations que celle-ci continue de balayer. Il a toutefois été vivement déconseillé, notamment aux européens, de souscrire à son offre 5G. Les Etats-Unis ne disposant pas de fournisseur 5G, l'absence de Huawei leur laisse le choix entre Nokia et Ericsson, réputés plus chers.

182 opérateurs ont testé sa 5G

L'entreprise attend, en 2019, un investissement total de plus de 1,2 milliards d'euros en Recherche et Développement pour la 5G. En juin dernier, elle estimait le nombre de stations 5G expédiées dans le monde à 150 000.  Dans son rapport annuel concernant 2018, Huawei rapportait la signature de trente contrats commerciaux pour sa 5G.