Une réponse aux évolutions du marché

En avril dernier, Total avait annoncé la fermeture de la raffinerie de La Mède située dans les Bouches-du-Rhône, près de Marseille, d'ici fin 2016. Cette décision prise dans le cadre d'un plan de transformation allait entraîner la suppression de 180 postes sans licenciement sec. Le groupe avait alors précisé que la crise du raffinage européen l'obligeait à remettre ses activités industrielles et son offre « en phase avec l'évolution des marchés », ajoutant que la mise en oeuvre de ce plan reposait sur « l'anticipation et la concertation ». Le groupe pétrolier va donc investir 200 millions d'euros à La Mède pour y créer la première bio-raffinerie de France en vue de répondre à la demande croissante en biocarburants. « Nous prenons les premières mesures pour redémarrer notre site de la Mède, dans le sud de la France. Nos installations vont progressivement revenir à une activité normale au cours du mois d'août »,  a confié un porte-parole du groupe à Reuters.

Total répond présent dans les grandes régions productrices de GNL

Le groupe français constitue un des plus grands groupes pétroliers et gaziers internationaux. Présent dans plus de 130 pays, il s'appuie sur un réseau de 97 000 collaborateurs pour jouer les premiers rôles dans plusieurs secteurs tels que la production de pétrole et de gaz naturel, le raffinage, la chimie et les énergies nouvelles.