Des difficultés récurrentes

Il y a presque un an déjà, Terra Economica SAS, la société éditrice du magazine en ligne et du mensuel papier Terra Eco, tirait la sonnette d'alarme sur sa situation critique et lançait une opération de financement participatif nommée « Sauvez Terra ». Souffrant en effet, comme le dit son directeur de publication Walter Bouvais, « d'une sous-capitalisation chronique », Terra Eco avait besoin de fonds, et avait ainsi récupéré 110000 euros grâce au crowdfunding.

Mais cet élan populaire n'a rien changé à la situation de fond. La société éditrice de Terra Eco a toujours besoin d'argent pour fonctionner et pour assurer son développement. Elle est actuellement en quête de 150000 euros auprès d'investisseurs.

Gagner du temps

Pourtant, le magazine du développement durable ne cesse de voir son lectorat augmenter, tant pour son édition en ligne que pour son édition papier, qui paraît tous les mois. Selon Walter Bouvais, il suffirait de 2000 ou 3000 abonnés supplémentaires pour que le journal parvienne à la rentabilité.

La mise en redressement judiciaire va donc lui permettre de trouver une « respiration financière » et « du temps pour poursuivre les discussions et d'en sortir par le haut ». En effet, la direction est en pourparlers avec des groupes de presse importants, qui pourraient lui apporter les fonds manquants, par le biais d'une augmentation de capital. Le plan de continuation «  nécessitera de toute évidence l'entrée d'au moins un nouvel acteur individuel ou industriel au capital de l'entreprise » précise aussi Walter Bouvais.