À l'affiche de BlackWidow, Scarlett Johansson a pris la décision, fin juillet, de porter plainte contre le groupe Disney, concurrent de Netflix ou encore d'Amazon. Pourquoi ? Parce que l'actrice aurait dû percevoir un pourcentage sur les recettes enregistrées par le film avec sa sortie en salles. Or, il a rapidement été mis en ligne sur Disney+. L'actrice, également chanteuse et féministe engagée, se considère lésée par le groupe américain.

L'actrice soutenue par le SAG-AFTRA

Si Daniel Petrocelli, avocat de Disney, estime que la comédienne à la renommée mondiale mène « une campagne de communication très bien orchestrée », celle-ci peut compter sur le soutien du SAG-AFTRA, un syndicat américain - regroupant divers professionnels du secteur des médias - présidé par Gabrielle Carteris (alias Andrea dans la série Beverly Hills 90210). Cette dernière a notamment dénoncé les « techniques éculées d'humiliation et d'intimidation » employées par Disney qui a révélé le salaire de la star. Jason Blum (Blumhouse Productions) a lui aussi affiché son soutien à l'actrice tout comme diverses associations féministes et Kevin Feige (président de Marvel Studios). Pour information, l'accord signé entre Scarlett Johansson et Disney date de 2017. Depuis, le streaming s'est largement imposé, notamment pendant les confinements. Mais, ce qui étonne dans cette affaire, c'est le fait que Disney n'ait pas proposé d'accord à Scarlett Johansson quand il a fallu, à cause de la pandémie, revoir la façon dont serait lancé le film.