Rafale, Falcon : les trois défis de Dassault Aviation pour 2018
Trois défis pour le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier : vendre des Falcon pour regonfler le carnet de commande des avions d'affaires aujourd'hui à plat, trouver de nouveaux pays clients pour le Rafale et réussir le décollage du 6X.
Publié le 09-03-2018 par Michel CABIROL
Face à un marché de l'aviation d'affaires déprimé, Dassault Aviation continue de faire le dos rond. Et l'avionneur tricolore le fait bien mais ce n'est pas nouveau. Car à l'exception du carnet de commandes qui se réduit comme peau de chagrin dans l'aviation d'affaires, les fondamentaux économiques et financiers du constructeur des avions d'affaires Falcon et du Rafale restent très positifs. Mieux, Dassault Aviation améliore ses résultats par rapport à 2016 : 4,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2017 (3,58 milliard en 2016), 489 millions de résultat net ajusté (384 millions) et 4,1 milliards de trésorerie grâce à une baisse des stocks (3,1 milliards).
Pour 2018, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, en présence de son actionnaire majoritaire Serge Dassault, est resté optimiste. Alors que Dassault Aviation prévoit de livrer moins de Falcon (40 appareils) en 2018 qu'en 2017 pour tenir compte de la faiblesse des commandes, l'avionneur estime que son chiffre d'affaires sera proche de celui de 2017. Pourquoi une telle stabilité? Il livrera trois Rafale de plus (12 contre 9 en 2017), dont trois à l'armée de l'air française, et un mix plus favorable dans les livraisons de Falcon. Surtout, Dassault Aviation va encaisser en 2018 un gros chèque avec la livraison du nouveau standard du Rafale à la France, le F3R, armé par le missile air-air Meteor, a expliqué Eric Trappier, lors de la conférence de présentation des résultats 2017. Cette version doit être qualifiée cette an
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