Quand une startup (PrivateFly) veut dominer l'aviation privée en Europe

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La plateforme de réservations de jets privés veut devenir le premier courtier aérien à dépasser le milliard de dollars de chiffre d'affaires dans ce secteur. Pour devenir leader du marché en Europe, PrivateFly entend participer très rapidement au mouvement de consolidation de l'aviation privée charter qui a déjà commencé aux Etats-Unis.

Publié le 17-11-2017 par Fabrice Gliszczynski

Lux Aviation qui a racheté ces dernières années plusieurs entreprises spécialisées dans l'aviation privée (ou les hélicoptères) en Europe; Jet Aviation qui a fait de même aux États-Unis;  Gamma Aviation qui a fusionné en début d'année avec BBA Aviation... : pas de doute, l'aviation privée est entrée dans une phase de consolidation active. Pas tant chez les constructeurs comme Dassault Aviation, Gulfstream Bombardier, Embraer Cessna, Beechcraft, Honda voire Airbus et Boeing qui produisent eux aussi des « Corporate jets », ni même au sein de la multitude d'opérateurs allant du mastodonte Netjets et ses 340 avions à la kyrielle de micro-propriétaires qui ne possèdent souvent qu'un seul avion. Mais, plutôt chez les courtiers aériens que l'on appelle aussi « brokers » dans le secteur (tel le Français Avico par exemple), qui jouent le rôle d'intermédiaire entre les clients et les propriétaires d'avions. Dans la complexité de l'aviation privée, ils sont indispensables pour dénicher un avion.

Digitalisation encore balbutiante

Et dans ce marché de l'aviation privée charter, dominé en Europe par Air Partner et Air Charter Service, la startup britannique PrivateFly, née il y a à peine dix ans en misant sur les technologies numériques encore balbutiantes dans ce secteur, nourrit de grandes ambitions en voulant carrément devenir le numéro 1 européen du marché du « business jet charter », alors qu'il ne pèse encore que 22 millions de Livres de chiffre d'affaires, loin derrière les leaders

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