PSA-Opel : questions sur un rachat à haut risque

Peugeot

Le groupe français a confirmé avoir engagé des discussions avec General Motors pour racheter sa filiale européenne Opel. Seulement, cette marque n'est pas au mieux de sa forme, et les complémentarités stratégiques ne vont pas de soi, tandis que PSA est encore en phase de relance de ses propres marques, dont deux encore convalescentes...

Publié le 15-02-2017 par Nabil Bourassi

Après le divorce, le remariage ? Trois ans après l'échec retentissant du rapprochement entre PSA et Opel, les deux constructeurs automobiles remettent ça. Divulgué par l'agence de presse Reuters, le groupe automobile français a fini par confirmer des discussions avec General Motors en vue d'une fusion avec sa filiale européenne Opel.

Aucun autre détail n'a pu filtrer. Notamment si cette fusion signifiait un retour de General Motors dans le capital de PSA, ou une vente de gré à gré d'Opel. Un vrai sac de nœuds à l'heure où PSA est contrôlé par un trio d'actionnaires qui possèdent chacun 14% du capital : l'État français, le groupe automobile chinois Dongfeng et la famille Peugeot.

Des projets industriels toujours en oeuvre

Le divorce de General Motors et PSA en 2014 n'avait pas mis fin aux projets industriels lancés en commun entre les deux groupes. Ainsi, les trois projets de voitures sont bien mis en œuvre. Opel s'apprête d'ailleurs à lancer le Crossland X qui sera fabriqué à Saragosse, mais qui partagera la même plateforme que le Citroën C3 Aircross (lancement à Shanghai en avril). Un autre crossover de segment C, qui remplacera l'Opel Zafira, sera également conçu sur une base commune. Mais il sera fabriqué dans l'usine PSA de Sochaux. Enfin, la marque allemande confiera à PSA la production de son utilitaire de segment B, dans l'usine de Vigo en Espagne. Dernier volet de ce partenariat, la mise en commun du sourcing, c'est-à-dire la direction des achats, a accompagné le déve

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