« PSA confirme avoir fourni des moteurs 1,6 litre diesel Euro 6 à Mitsubishi entre 2015 et 2018 » a fait savoir un porte-parole du groupe, ajoutant que ces derniers « sont conformes à la réglementation ». Cette déclaration intervient alors que les moteurs diesel 1,6 l de Mitsubishi sont au coeur d'une enquête effectuée par la justice allemande qui a annoncé la nouvelle en début de semaine.

Installation de « defeat devices » ?

Le parquet de Francfort souhaite déterminer si des « defeat devices » ont été installés sur les moteurs diesel. Il s'agit de dispositifs permettant de tromper les contrôles d'émissions polluantes. Ces dispositifs sont bien entendu illégaux. Ce ne serait pas la première fois qu'un constructeur automobile utilise un tel stratagème. Volkswagen a par exemple, dans l'affaire du « dieselgate » (2015), reconnu avoir triché afin d'être en accord avec la réglementation en vigueur. « À ce stade, nous ne connaissons pas les véhicules et l'ensemble des familles de moteurs concernés dans le cadre de l'enquête en cours chez Mitsubishi » a précisé le porte-parole de PSA. Le groupe ne sait donc pas si ceux qu'il a fournis sont concernés par l'investigation. Avant de rejoindre l'Alliance formée avec Renault et Nissan, Mitsubishi a longtemps été un partenaire important pour PSA notamment pour les véhicules électriques et les SUV.